Pourquoi un café avec Florina ?

Aujourd’hui, je vais vous dévoiler qui était Florina-Constance.

                             La place de Saint-Sauveur-Lendelin, petit village du Cotentin.

J'ai, quelque part au fond d'un tiroir, dans mes anciennes boites à souvenirs quelques photos d'une femme,  des années 1900-1920,  que je n'ai pas connue mais qui cependant m'est familière.

Florina-Constance était ma grand-mère maternelle, elle est malheureusement décédée jeune, le 10 Octobre 1918 des suites de la grippe espagnole qui a sévit en France en deux vagues meurtrières, l'une de Septembre à Décembre 1918, l'autre de Février à Mai 1918.

Ma mère avait trois mois.

Reconstitution historique de l'année 1918.

Tous les continents, toutes les populations ont, malheureusement, été gravement touchés par le virus.

Un portait d'elle en noir et blanc bien protégé par un cadre en cuir rouge carmin, carmin foncé, a longtemps était accroché au mur de la chambre de mes parents.

Petite, je ne pouvais m'empêcher de la regarder, de lui sourire discrètement comme si nous étions complices et avec l'espoir qu'elle recevrait mon signe d'affection, mais j'étais jeune !  

A mes yeux, elle était un modèle de courage de force et de volonté, même si je n'ai aucuns souvenirs heureux passés auprès d'elle  étrangement je la connais !

J'ai, avec l'aide de quelques recherches et plus particulièrement avec l'ouvrage de Monsieur Jean-Baptiste Le GOUBEY et de Monsieur Anet Veyssières pu découvrir de superbes photographies de la vie dans le département du Cotentin où, de sa naissance jusqu'à sa mort  Florina-Constance demeura.

A suivre, si vous le voulez bien : " Elle était pourtant belle ! "